Journée mondiale sans tabac – 31 mai 2021

27 mai 2021

Par: Comité national contre le tabagisme

Dernière mise à jour : 27 mai 2021

Temps de lecture : 3 minutes

Journée mondiale sans tabac – 31 mai 2021
Depuis 1987 l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a instauré la Journée mondiale sans tabac au 31 mai dans le but de mettre sur le devant de la scène l’épidémie de tabagisme et ses effets mortels, et cela partout dans le monde. Le tabagisme provoque, chaque année, le décès prématuré et évitable de 8 millions de personnes à travers la planète. En France, le tabac est la première cause de mortalité avec 75 000 décès prématurés chaque année. En 2021, le thème de la journée mondiale sans tabac est « S’engager à arrêter ». L’objectif principal de cette campagne est de soutenir par le biais d’initiatives et de solutions numériques les 100 millions de personnes qui, mondialement, tentent d’arrêter de fumer. L’opération a pour but de contribuer à l’instauration d’environnements plus sains et donc favorables à un arrêt du tabagisme. L’OMS rappelle qu’elle compte parvenir à cet objectif en :
  • Plaidant pour des politiques strictes visant l’arrêt du tabac
  • Promouvant l’élargissement de l’accès à des services de sevrage
  • Faisant connaître les tactiques de l’industrie du tabac
  • Permettant aux fumeurs de réussir à arrêter de fumer, grâces aux initiatives « Gagner à arrêter »
journee-mondiale-sans-tabac-2021 Les précédentes éditions de la Journée mondiale sans tabac ont abordé, entre autres, les thèmes suivants : la fumée des autres tue (2001), tabac et pauvreté, un cercle vicieux (2004), tabac et appartenance sexuelle – la question du marketing auprès des femmes (2010).

L’arrêt du tabac a des effets bénéfiques majeurs et immédiats sur la santé

L’arrêt du tabac entraîne des effets bénéfiques immédiats et à long terme. Vingt minutes à peine après avoir arrêté de fumer, le rythme cardiaque baisse. Dans les 12 heures, le taux de monoxyde de carbone dans le sang revient à un niveau normal. En 2 à 12 semaines, la circulation sanguine s’améliore et la fonction pulmonaire augmente. En 1 à 9 mois, la toux et les difficultés respiratoires diminuent. En 5 à 15 ans, le risque d’accident vasculaire cérébral est réduit à celui d’un non-fumeur. En 10 ans au maximum, le taux de mortalité par cancer du poumon est ramené à la moitié de celui d’un fumeur. En 15 ans au maximum, le risque de maladie cardiovasculaire est réduit à celui d’un non-fumeur.

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