La pollution tabagique, de moins en moins acceptée
17 février 2020
Par: communication@cnct.fr
Dernière mise à jour : 17 février 2020
Temps de lecture : 3 minutes
Le site de DNF propose aux internautes confrontés à un problème de tabagisme passif de soumettre leurs soucis auxquels sont apportées des réponses individualisées. Cet outil permet de dresser une cartographie des tendances en matière de problématiques tabagiques. La fumée de tabac entre voisins concerne désormais une grande majorité des questions posées.
Dans un sondage OpinionWay pour DNF, 73% de la population se dit favorable à une extension de l’interdiction de fumer à certains lieux extérieurs.
Un Français sur deux réclame ainsi une interdiction de fumer pour les abords des écoles, les plages, les terrasses de restaurants, les files d’attente et les parcs d’attractions. Il y a à peine 10 ans, la demande était presque inexistante.
Toujours dans un sondage OpinionWay pour DNF d’août 2019, les Français s’exprimaient sur leur exposition au tabagisme à domicile : 1/3 des foyers compte au moins un fumeur et la dangerosité du tabac est reconnue par 90% des Français, pour 44% dès la perception de l’odeur et pour 40% à l’approche d’un fumeur.
Désormais, balcon, terrasse ou jardin sont devenus les espaces fumeurs. Ce déplacement de la nuisance crée ainsi un problème nouveau : la nuisance tabagique entre voisins. 43% des Français estiment être gênés par leurs voisins, plus dans les grandes agglomérations et en région parisienne, là où l’immeuble a remplacé l’habitation individuelle.
Les Français réclament plus de protection depuis qu’ils en bénéficient dans les lieux publics fermés et couverts. Le sondage OpnionWay de mai 2019 relève même un chiffre très surprenant : 20% des sondés voudraient qu’on interdise de fumer dans la rue !
Le monde tremble depuis que le Coronavirus sévit. Les derniers chiffres font état de 1300 décès en Chine pour 1,39 milliard d’habitant depuis le début de l’épidémie. En France, 20 fois moins peuplée que la Chine, l’épidémie tabagique tue en une semaine 1500 fumeurs et 21 non-fumeurs victimes du tabagisme passif, mais personne ne s’en soucie.
Les mesures draconiennes prises et acceptées par la population mondiale pourraient permettre de voir disparaître l’épidémie.
Alors, qu’attend-on pour aborder le fléau du tabagisme avec la même vigueur et la même détermination que pour le Coronavirus.
Ref : la lettre bimensuelle de DNF
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