Le tabagisme tertiaire et le sommeil
27 décembre 2019
Par: webstudio_editeur
Dernière mise à jour : 27 décembre 2019
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Le domicile, dans lequel les individus passent la majorité de leur temps (temps de loisir + temps de sommeil), constitue un lieu d’exposition au tabagisme. Selon l’INPES, « nous passons 14 heures par jour en moyenne à notre domicile » soit la moitié de nos journées.
Etant donné qu’un tiers d’une vie est consacrée au sommeil, le domicile constitue un lieu important d’exposition au tabagisme tertiaire et secondaire. Les fumeurs et l’ensemble des non-fumeurs présents dans le même foyer sont exposés à des niveaux plus élevés de ces polluants que dans un foyer de non-fumeurs[1]. Le moment du sommeil ne correspond pas à un moment de retrait de l’exposition au tabac : de nombreux polluants (CO2, PM, VOCs and CH2O) excèdent les seuils recommandés durant le sommeil.
L’Académie de médecine rappelle que la fumée de tabac constitue « la source la plus dangereuse de pollution de l’air domestique, en raison de sa concentration élevée en produits toxiques, mais aussi parce que l’on y est exposé à tout âge et pendant des périodes beaucoup plus longues que celles où l’on subit une pollution atmosphérique extérieure »[2]. Les risques liés au tabagisme passif augmentent avec la durée et l’intensité de l’exposition : plus les individus sont exposés à la fumée de tabac, plus les effets de cette exposition sont sensibles.
©Génération Sans Tabac[1] Canha, Nuno, Joana Lage, Joana Teixeira Coutinho, Célia Alves, et Susana Marta Almeida. « Comparison of indoor air quality during sleep in smokers and non-smokers’ bedrooms: A preliminary study ». Environmental Pollution 249 (1 juin 2019): 248‑56. [2] Académie de médecine || ©DNF Pour un monde Zéro Tabac