L’association UFC-Que Choisir a équipé des adolescents de 12 à 14 ans d’une caméra cachée pour tester la vente des cigarettes électroniques jetables (puffs) aux mineurs. Les trois quarts des buralistes ont accepté de vendre des puffs à ces mineurs.
Deux analyses de produits ont montré d’une part que certaines cigarettes électroniques vendues en ligne comme étant sans nicotine en contenaient tout de même, et d’autres part que des cigarettes électroniques vendues illégalement pouvaient contenir des doses importantes de métaux lourds comme le plomb, le nickel ou le chrome.
La Food and Drug Administration a interdit à 10 entreprises de commercialiser ou de distribuer 6 500 e-liquides et cigarettes électroniques aromatisés.
Les centres de traitements des déchets doivent faire face aux complications liées aux batteries de cigarettes électroniques à grand renfort de technologies de détection anti-incendie.
Une récente étude publiée dans la revue Tobacco Control[1] a analysé le contenu d’une centaine (104) de sites internet de fabricants/vendeurs de cigarettes électroniques en Chine pour comprendre les différentes stratégies marketing déployées autour de ces produits.
Face à la croissance très rapide du vapotage chez les jeunes, le gouvernement israélien envisage plusieurs options, allant de l’interdiction de l’ensemble des cigarettes électroniques à l’interdiction des arômes caractéristiques et à l’obligation d’apposer des avertissements graphiques sur les emballages standardisés.
Une étude de l’Ohio State University indique que 71 % des jeunes vapoteurs déclarent qu’ils arrêteraient de vapoter si les arômes des cigarettes électroniques autres que le tabac étaient interdits.
Un mois après avoir interdit la vente des cigarettes électroniques à Taïwan, 2173 infractions ont été recensées et 6100 produits prohibés ont été repérés, pour la plupart vendus en ligne.
Dans une tribune publiée dans Le Monde le 1er mai 2023, un collectif de 22 associations appelle à interdire les puffs – les cigarettes électroniques jetables – en France, à l’exemple des demandes d’interdiction déjà déposées en Allemagne, en Belgique et en Irlande.
Quatre ans après l’interdiction de l’usage des cigarettes électroniques à Singapour, la consommation perdure et semblerait s’étendre.