Pour la 5ème année consécutive le mois de novembre commence avec le lancement de Mois Sans Tabac, une opération qui prend une tournure particulière avec le confinement et la pandémie de Covid 19. Une occasion de renforcer la communication sur les bénéfices de l’arrêt et de développer de nouveaux modes d’accompagnement.
A l’occasion du Mois Sans Tabac démarré depuis le 1er novembre, Santé publique France dévoile de nouvelles données relatives à la consommation de tabac en France. Ces chiffres, recueillis par le Baromètre de Santé publique France 2018, éclairent sur l’opinion des Français quant à l’augmentation des taxes sur les produits du tabac. La dernière est survenue au début du mois.
Alors qu’un Britannique sur 10 a commencé ou recommencé à fumer dans le cadre de la pandémie de COVID 19 (rapport de University College London – UCL), selon une nouvelle étude, une personne sur cinq qui arrête de fumer a tendance à se reposer sur les conseils de son pharmacien local.
Selon une étude sur 33 000 produits présents dans le liquide des cigarettes électroniques, un certain nombre d’entre eux seraient dangereux, tandis que d’autres ne respecteraient pas le dosage en nicotine.
JUUL affirme que sa clientèle cible est constituée de fumeurs adultes (plutôt que des jeunes), mais de nouvelles recherches montrent que la part des fumeurs adultes qui ont tenté d’arrêter au cours de l’année écoulée et qui ont utilisé JUUL comme méthode d’arrêt est extrêmement faible.
Une écoute téléphonique fréquente et durable, de la part de professionnels du sevrage tabagique, pourrait aider des patients atteints de cancers à arrêter de fumer.
Bien que la règlementation autour du tabac en entreprise soit assez stricte, cela n’est pas toujours suffisant et des dirigeants d’entreprises ont décidé de s’emparer de cette question pour amener leurs employés vers le sevrage tabagique et améliorer, ainsi, le bien-être global au sein de l’entreprise.
À partir de l’été 2021, la vente et la détention des cigarettes électroniques sans ordonnance seront illégaux dans quasiment tout le pays.
L’étude nationale ECSMOKE se concentre sur le rôle des cigarettes électroniques lors du sevrage tabagique et tente de déterminer si ce produit peut être considéré comme un dispositif approuvé.
Le terme « petit fumeur » laisse penser que fumer quelques cigarettes par jour est peu dangereux pour la santé, ce qui n’est pas le cas ; en effet, par comparaison avec les jamais-fumeurs, les « petits fumeurs » meurent deux fois plus de maladies respiratoires et huit fois plus de cancer du poumon, selon une étude présentée au Congrès annuel de l’European Respiratory Society.