L’ouverture de la prescription des substituts nicotiniques à de nouvelles professions
27 décembre 2019
Par: webstudio_editeur
Dernière mise à jour : 27 décembre 2019
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Depuis le 1er janvier 2016 en France, le droit de prescription de substituts nicotiniques a été ouvert à de nouvelles professions. Si l’objectif de cette réforme est de promouvoir l’accessibilité du sevrage tabagique, les professionnels de santé n’ont pas tous reçu de formation spécifique sur le sujet.
L’article 134 de la loi du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé autorise la prescription de substituts nicotiniques aux infirmiers ainsi qu’aux masseurs-kinésithérapeutes. Cette prescription peut être effectuée de manière autonome, en l’absence de toute prescription médicale initiale.
Cette réforme permet de valoriser le rôle d’éducation et de promotion de la santé que détient l’infirmier. Elle est en accord avec la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac qui promeut le rôle des agents de santé dans l’article 12.
L’ouverture de la prescription à de nouveaux acteurs relais permet également d’accroître l’accès aux substituts nicotiniques aux patients qui bénéficient alors, sans passer par un médecin, de la gratuité de ces substituts. En effet, l’Assurance Maladie rembourse, sur prescription uniquement, les traitements par substituts nicotiniques (patch, gomme, pastille, inhalateur…).
Toutefois, la réforme ne prévoit pas de formation pour ces nouveaux acteurs de la lutte antitabac. Certains acteurs de la société civile en proposent pour pallier ce manque mais aucune formation obligatoire n’a été mise en place en France.
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