Deuxième observatoire de l’Industrie du tabac face à la pandémie de COVID-19
13 mai 2020
Par: communication@cnct.fr
Dernière mise à jour : 13 mai 2020
Temps de lecture : 2 minutes
STOP, est un organisme de veille à l’échelle internationale qui suit les pratiques d’interférence de l’industrie du tabac dans les politiques publiques. L’organisme a relevé depuis le début de la pandémie un regain d’activité de cette l’industrie dans de nombreux pays à travers le monde. Cette recrudescence de la présence de l’industrie de tabac est liée de très près à la pandémie Covid19 qui lui permet de blanchir son image. Pour rendre compte de ces agissements, STOP établit des états des lieux qui soulignent les initiatives renvoyant à l’utilisation de la responsabilité sociale des entreprises (RSE) comme processus d’amélioration de l’image des fabricants, en particulier via des dons ciblés en matériel, équipements ou en argent.
La première édition a couvert la une période de 4 semaines allant du 20 mars au 16 avril, la deuxième a été publié le 6 mai dernier et la prochaine édition paraîtra le 20 mai prochain.
[1] https://www.qeios.com/read/WPP19W.3 [2] https://www.qeios.com/read/FXGQSB.2 [3] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7192087/ ©Comité National Contre le Tabagisme |
Tendances majeures à retenir de la deuxième période de suivi
- Poursuite des activités de responsabilité sociale des entreprises (RSE) : Le blanchiment moral a continué d'être une réponse clé de l'industrie, mais à un niveau réduit à mesure que l'industrie s'oriente vers des interférences politiques et influence le débat scientifique.
- Poursuite des campagnes de marketing de certaines marques. Aux Etats-Unis, les entreprises de vapotage ont développé des opérations promotionnelles associant des équipements de protection individuelle à l’achat de leurs produits.
- Les recherches scientifiques autour des produits du tabac et des risques liés au COVID19 : Une « hypothèse nicotinique » COVID-19 a été publiée sur la plate-forme non-vérifiée, « Qeios »[1]-[2], par les scientifiques français Changeux, Miyara et Amoura. D'abord suggérée par Konstantinos Farsalinos[3], l'hypothèse tente d'expliquer le manque apparent de fumeurs actifs positifs au COVID-19, en suggérant un effet protecteur de la nicotine.
[1] https://www.qeios.com/read/WPP19W.3 [2] https://www.qeios.com/read/FXGQSB.2 [3] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7192087/ ©Comité National Contre le Tabagisme |