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Pression de BAT en Ouganda pour vendre ses cigarettes électroniques

British American Tobacco Ouganda fait pression sur le gouvernement pour que ce dernier lève l’interdiction relative aux cigarettes électroniques.

L’entreprise de tabac a affiché un bénéfice net de 4,27 millions de dollars (US), contre 3,7 millions de dollars en 2018. Le rendement des capitaux propres s’est amélioré à 35,71% par rapport à la croissance de 33,86% enregistrée l’année précédente.

En dépit de revenus en progression, BAT Ouganda considère l’environnement réglementaire du tabac difficile en Ouganda où il peine à introduire de nouveaux produits susceptibles d’accroître la croissance de ses revenus.

Alors que la taille du marché ougandais des cigarettes électroniques reste inconnue, les projections mondiales montrent que ce marché de la nicotine est en plein essor. Les nouveaux produits séduisent un large public, notamment des jeunes. Un tel marché potentiel attise les convoitises des industriels et les interventions de BAT s’inscrivent dans cette perspective avec la volonté de développer tous les segments du marché de la nicotine : cigarettes électroniques et produits traditionnels du tabac. L’Ouganda est néanmoins un pays qui essaie de résister aux démarches d’ingérence de l’industrie du tabac dans les politiques publiques[1].  Le pays a ratifié le traité de l’OMS, la Convention Cadre pour la Lutte Antitabac en 2007 et adopté depuis lors des dispositions fortes pour protéger sa population des dégâts du tabagisme.

©Génération Sans Tabac


[1] https://cnct.fr/actualites/indice-de-interference-de-lindustrie-du-tabac-2019/

| ©Comité National Contre le Tabagisme |

Publié le 25 mars 2020