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L’extrême nocivité des cigarettes légères

Des packagings plus fins, des cigarettes considérées comme élégantes : les cigarettes « légères » ou light se sont imposées en quelques décennies sur le marché du tabac. Allongées et blanches sur toute leur longueur, les cigarettes légères ont réussi à séduire la population féminine en renvoyant une image que fumer reste « classe ». Si celles-ci suggèrent une dangerosité moins élevée pour la santé que les cigarettes basiques, elles sont tout aussi toxiques pour l’organisme.

Les fabricants de tabac prétendent que les cigarettes dites « light » comprennent moins de goudron et de nicotine. Pourtant, la composition de la fumée des cigarettes dites « légères » reste identique à celle des cigarettes traditionnelles. L’appellation « light » revendiquée par les fabricants est seulement liée à la présence de micropores au niveau du filtre. Ces petits trous au niveau du filtre sont censés diluer la quantité de goudron et de nicotine inhalée.
Pensant fumer des cigarettes allégées en nicotine, les fumeurs fument plus et aspirent par conséquent plus de fumée. Ils ont même tendance à inhaler plus souvent ou plus profondément pour trouver les quantités de nicotine propre à leur dépendance. De plus, ils consomment  davantage de cigarettes quotidiennement et sont  donc exposés à la même quantité de substances toxiques que les fumeurs de cigarettes classiques.

L’appellation light est mensongère. Les réglementations en vigueur interdisent d’ailleurs aux fabricants de tabac d’indiquer sur les paquets de cigarettes la mention « light » et « faible teneur en goudron ».

Cigarettes légères : des risques lourds

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Publié le 31 décembre 2019