Dans l’Etat américain du Michigan, le dixième District du Ministère américain de la santé qui administre 10 comtés et dont la double mission depuis 1997 est de promouvoir et d’améliorer la santé des habitants ainsi que de protéger l’environnement[1], annonçait dans un communiqué daté du 12 mai dernier[2], se joindre à la mobilisation en faveur des parcs sans tabac dans sa juridiction.
Par-là, l’objectif poursuivi est triple :
1. Réduire l’exposition au tabagisme passif ;
2. Diminuer les pathologies associées au tabagisme passif ;
3. Dénormaliser le tabac, en particulier chez les jeunes.
Pour le district, l’enjeux derrière cette initiative est triple en ce que l’interdiction du tabac dans les parcs encourage un mode de vie plus sain, élimine en partie la problématique des déchets en masse et prévient le tabagisme chez les futures générations.
Concrètement, l’interdiction permet de créer un environnement où les visiteurs n’inhalent pas les 7 000 substances contenues dans la fumée, dont certaines extrêmement toxiques, voire cancérogènes. Cette limitation de l’exposition au tabagisme passif vise essentiellement à éviter les répercussions sur les systèmes cardiovasculaire et respiratoire des enfants et enfants à naître. De plus, elle pourrait également faciliter, sur la durée, le sevrage des anciens fumeurs.
En outre, les parcs où fumer est interdit préviennent non seulement l’empoisonnement à la nicotine des enfants et de la faune mais également le risque d’incendie en éliminant les déchets des produits du tabac, qui arrivent en tête des déchets jetés aux sol.
Enfin, considérant que 87% des consommateurs de produits du tabac commencent avant l’âge de 18 ans, le District insiste sur le fait que dénormaliser le tabac chez les jeunes est un point d’attention majeur dans la lutte contre le tabagisme, et affirme que les interdictions de tabac dans les parcs permettront de renverser la norme sociale.
