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6,9% de taxe sur le tabac en Géorgie : L’opinion publique plébiscite une augmentation

A ce jour, l’Etat de Géorgie, aux Etats-Unis, applique l’une des politiques fiscales les plus intéressantes du pays, pour les fabricants de tabac. Avec une taxation à hauteur de $37 cents sur les paquets de cigarettes dont le prix moyen est de $5.30, il est effectivement difficile de trouver plus attractif qu’une taxe de 6,9% pour le fabricant.

L’organisation Georgia Budget & Policy Institute ayant pour objet l’analyse des budgets et des politiques fiscales proposés dans l’Etat de Géorgie a réalisé un sondage[1], à l’automne 2019, et ainsi recueilli l’opinion des électeurs sur la taxation des produits du tabac. L’exploitation des résultats montre que la majorité d’entre eux s’accommodaient très bien d’une augmentation des taxes sur les produits du tabac.

En effet, à la question « dans le but d’augmenter les dépenses publiques dans les secteurs de la santé et de l’éducation, supporteriez-vous une augmentation des taxes sur le tabac ? », 77,1% des sondés ont déclaré être favorables alors que 21,6% étaient contre (1,3% se sont abstenus). Puis, à la question « l’Etat de Géorgie se positionne en 49ème position sur 50 en ce qui concerne la taxation du tabac, pensez-vous que l’Etat devrait élever le taux de taxation, au moins à la moyenne nationale ? », 80,5% des sondés ont répondu positivement et 17,9% négativement (1,9% se sont abstenus).

Ces résultats sont étonnamment très similaires à ceux recueillis en 2018 dans l’Etat du Mississippi[2] où la taxe s’élevait à $68 cents par paquet de cigarette.

Quels avantages derrière une augmentation des taxes sur les produits du tabac ?

Une augmentation des taxes entraîne presque nécessairement une augmentation des prix de ventes des produits du tabac et permet de diminuer leur attractivité pour les consommateurs. L’augmentation forte et régulière des prix du tabac participe donc à réduire la consommation. Par-là, les politiques fiscales permettent de limiter les coûts pour l’Etat en termes de soins et de pertes de productivité induites par les maladies et décès liés au tabagisme. Les Etats s’assurent donc des ressources supplémentaires pouvant être réinvesties dans d’autres secteurs, et garantissent des progrès sur le plan sanitaire, sur le long terme.

©Génération Sans Tabac


[1] https://gbpi.org/2020/new-poll-georgians-support-strong-budget/

[2] https://www.yourethecure.org/ms_new_tobacco_tax_poll_2018

 ©DNF – Pour un Monde ZeroTabac |

Publié le 28 mai 2020